Sous un calme factice cette peinture tellurique sent la pest
La citation « Sous un calme factice, cette peinture tellurique sent la peste, la tempête et les épidémies » associée à Balthus, a été prononcée par le poète, dramaturge et théoricien du théâtre français Antonin Artaud. Elle révèle la fascination d'Artaud pour la force expressive des émotions, de la douleur et de la souffrance dans l'art et dans la vie en général. Mais comment cette citation s'applique-t-elle à l'œuvre de Balthus et à son contexte artistique plus large ?
Balthus et son art tellurique
Balthus, né en 1908 en France d'une famille aristocratique, est considéré comme l'un des artistes les plus énigmatiques et controversés du XXe siècle. Son style figuratif, inspiré de la Renaissance italienne et du classicisme français, est caractérisé par un sens aigu de la composition, de l'éclairage et de la texture. Mais au-delà de ces aspects formels, Balthus est connu pour traiter des thèmes sombres et dérangeants tels que la sexualité, l'isolement et la violence.
L'art de Balthus est souvent associé à la notion de tellurisme, qui décrit une esthétique terrestre, matérielle et instinctive. Cette idée est liée à la fascination de Balthus pour la nature et pour les forces primaires qui la composent - l'eau, le vent, la terre, le feu. Cette fascination se manifeste dans ses peintures par des couleurs vives, des formes organiques et des textures rugueuses qui évoquent une forme de dynamisme tellurique.
La réception de l'œuvre de Balthus
L'œuvre de Balthus a été l'objet de débats passionnés parmi les critiques et les historiens de l'art. Certains ont loué son sens de la composition et son style raffiné, tandis que d'autres ont critiqué sa représentation de la sexualité et de l'enfance comme perverse et malsaine. Cette tension entre la beauté formelle et le contenu troublant de son art a alimenté sa réputation d'artiste controversé et mystérieux.
Antonin Artaud, qui a scandaleusement interprété le rôle du Marquis de Sade dans son propre théâtre de la Cruauté en 1935, a vu en Balthus un adepte de son esthétique du choc et de l'émotion. Le choix d'Artaud de qualifier l'art de Balthus de tellurique, c'est-à-dire provenant de la terre, de l'instinctif, de la matière et de la sensualité, souligne la dimension sensuelle et primitive de l'art de Balthus.
L'interprétation personnelle d'Artaud
Bien que la citation d'Artaud puisse être interprétée comme une éloge de la puissance expressive de l'art de Balthus, elle peut également être comprise comme une critique. Le choix des termes « peste, tempête et épidémies » pour décrire l'art de Balthus suggère une certaine contagion ou une menace latente qui s'échappe de ses peintures. Cette idée renforce l'hypothèse de certains critiques selon laquelle l'art de Balthus est une sorte de miroir subversif, reflétant les tabous et les désirs refoulés de la société. En cela, l'art de Balthus peut être considéré comme une forme de subversion, d'opposition contre les conventions sociales et les normes établies.
Conclusion
En conclusion, la citation d'Antonin Artaud « Sous un calme factice, cette peinture tellurique sent la peste, la tempête et les épidémies » en référence à l'art de Balthus, révèle une tension entre la beauté formelle de son art et son contenu dérangeant. Elle souligne également la fascination de Balthus pour les forces telluriques de la nature et la sensualité. Toutefois, elle peut être interprétée comme une critique subtile de la capacité de l'art de Balthus à perturber et à subvertir les normes sociales. Dans l'ensemble, la citation d'Artaud témoigne de la fascination continue pour l'art de Balthus et de sa capacité à susciter des émotions fortes et des réactions contradictoires.
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Déambuler dans cette partie de la ville était comme passer sous un calme factice. La plupart des rues étaient vides et les quelques passants que l'on pouvait observer à l'occasion semblaient avoir pas mal de choses à se dire entre eux. C'était un mauvais signe.
Le monde était âpre et biscornu, on pouvait sentir la pestilence qui régnait en ce lieu. Ce n'était pas la seule chose qui sautait aux yeux. La peinture des murs s'était enfuie, de même que la couleur de la terre et des mauvaises herbes qui poussaient entre les pavés. On avait l'impression d'être dans un autre monde, un monde qui échappait à toute raison.
Cela sentait la terreur, et le silence était tellement lourd qu'on pouvait presque l'entendre. On se sentait presque oppressé par tout cela. Et pourtant, au milieu de tout ce chaos, il y avait cette peinture tellurique qui sentait la pestilence. Cette peinture était comme un miroir, reflétant le monde dans lequel nous nous trouvions.
Je me souviens encore très bien de ce jour-là. C'était une journée calme et silencieuse, mais elle était pleine de menace et de danger. Cette peinture tellurique sentait la pestilence et elle m'a rappelé à quel point ce monde pouvait être cruel et impitoyable et que, quoi qu'il arrive, il ne fallait pas fermer les yeux devant la vérité. Cette expérience m'a également rappelé à quel point il était important de se souven ...